À la mort d’un proche, on ne peut pas rester en état de choc indéfiniment, car notre propre vie nous attend encore. À un moment ou un autre d’un long processus qui verra diverses émotions se succéder, on doit se relever et y faire face. Nous allons vous décrire brièvement ce long processus émotionnel qui vous attend. Nous allons ensuite vous montrer qu’est-ce qui peut vous aider à vous relever plus vite.

Pourquoi doit-on se relever ?

La mort d’un proche ne signifie pas la mort de notre propre vie. Plusieurs responsabilités nous attendent, qu’il s’agisse des responsabilités liées aux obsèques ou à nos autres responsabilités envers nos enfants, notre proche, notre vie professionnelle, etc. Notez cependant que « se relever » peut avoir deux significations dans ce cas précis.

En premier, il est important de se tenir debout pour la préparation des obsèques. Être bien entouré et être submergé par les événements permettent souvent de mettre un peu de côté ses émotions, ne serait-ce qu’un temps. S’exprimer à travers une plaque mortuaire et dire ce qu’on ressent au défunt lui-même peut aussi nous aider à nous relever. Sur ce dernier point, le site https://plaquedeces.fr/ permet de créer des plaques de décès personnalisés de très bonne qualité.

L’autre signification de l’expression « se relever » est ce que nous pouvons trouver à la fin du processus des évolutions des émotions. Nous allons justement vous décrire ce processus dans le prochain paragraphe. Mais cette fois, on doit y arriver nous-mêmes. En effet, ce sera lorsque nous serons seuls dans notre coin que les émotions vont nous submerger à nouveau. Et c’est à ce moment-là qu’on doit rester fort afin de mieux se relever.

Le processus d’évolutions des émotions lors d’un décès d’un proche

Durant un laps de temps déterminé, mais différent selon l’individu, les sentiments évoluent selon un modèle commun.

  • En premier lieu, on subit le choc. En réalité, ce qu’on ressent, c’est la volonté d’agir, de faire en sorte de revenir dans le temps afin de tout réparer. Mais au final, on se sent impuissant et totalement dépassé par les événements. On peut même faire comme si ce n’était pas vrai. Notre esprit veut que la vie continue comme avant et on espère retrouver la personne décédée un peu plus tard, comme ce qui se passe tous les jours.
  • C’est ensuite au moment où on se met à accepter la vérité que la colère vient nous submerger. Cette colère est adressée aux médecins, aux personnes qui se sont occupées de la personne au moment critique et finalement envers notre créateur selon sa foi. Cette colère est accompagnée ou succédée par les questions, sur les choix réalisés, mais aussi sur notre foi.
  • Passé le moment de la colère, c’est à ce moment qu’on tombe dans la tristesse. C’est à ce moment qu’on retrouve un semblant de raison en nous pour faire face à la vérité. On commence alors à se résigner et à accepter.
  • Vient ensuite la dernière étape : se relever et se reconstruire.

Chaque individu traverse ses différentes étapes à son rythme. Certains peuvent même le vivre dans un ordre différent de celui que nous avons décrit ou sauter quelques étapes. Quelques-uns peuvent également y arriver assez vite quand d’autres restent bloqués sur une étape durant plusieurs années. D’autres peuvent même ne commencer l’étape de la tristesse qu’une fois les obsèques achevées. Et pourtant, il est important de se relever et d’aller de l’avant.

Comment se relever et y faire face ?

Prendre part activement aux obsèques

Nous avons déjà dit qu’être submergé de responsabilités permet de se relever, même le temps des obsèques. Cependant, prendre part et ne pas fuir les obsèques nous permet déjà de faire de grands pas dans l’évolution de nos sentiments. Les obsèques et les préparations qui les succèdent nous aident à prendre conscience de la réalité. Cette prise de conscience va énormément servir pour notre deuil.

Ne pas fuir nos émotions

On vit facilement le deuil lorsqu’on y fait face et lorsqu’on ne le fuit pas. Il faut même en parler. Discutez avec des proches qui vivent le même deuil ou d’autres personnes étrangères au défunt, comme un meilleur ami ou un collègue de bureau. Certains décident même de voir un spécialiste, ce qui n’est pas une mauvaise idée.

Prendre soin des autres

Entre membres de famille, prendre soin des uns et des autres permet de faire face ensemble et de se relever plus facilement. S’organiser des rencontres périodiquement afin de commémorer un proche par exemple peut être une bonne idée. S’occuper d’une personne plus vulnérable que soi est aussi excellent pour notre propre deuil.

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